EAU
 

 

CANOE CHESNUT PROSPECTOR

 

1. les plats-bords 5. l’étrave extérieur avant 9. le banc arrière
2. le pontet avant 6. les scarfs 10. les entretoises
3. le pontet arrière 7. le barrot central 11. l’étrave extérieure arrière
4. les dévidoirs 8. le banc avant 12. l’anneau d’ancrage avant

 

SOMMAIRE :  haut de page

. DESCRIPTIF:
0. L’HISTORIQUE:
1. L’OUTILLAGE:
2. LES MATERIAUX:
3. LA FABRICATION DU CHANTIER:
4. LA FABRICATION DES COUPLES:
5. COUPLES SUR LE CHANTIER:
6. LA DECOUPE DES LATTES :
7. LA REALISATION DES SCARFS:
8. POSE DE LA PREMIERE LATTE :
9. LA STRATIFICATION EXTERIEURE:
10. LE RETOURNEMENT:

 

11. LA SRATIFICATION INTERIEURE:
12. LA DECOUPE DES LIVETS:
13. LES PLATS-BORDS:
14. LES PONTETS:
15. LES PLATS-BORDS EXTERIEURS:
16. LE BARROT CENTRAL:
17. LA FINITION DES PLATS-BORDS:
18. LES BANCS:
19. LES LISSES:
20. L’ANNEAU D’ANCRAGE:
21. LE GLACAGE:
22. LA CONCLUSION:
23.INDEX

 

HISTORIQUE :  haut de page

Bien avant d'être appelés canoë ou kayak, ces types d'embarcations ont été utilisé par les plus grandes civilisations; que ce soient les égyptiens ou les aztèques. Toutes s'en servaient pour pêcher, transporter du matériel, ou acheminer des hommes. Même si ces embarcations étaient de conceptions différentes, elles avaient en commun le mode de propulsion C’est ce qui permet d’établir, dans un premier temps, la différence, entre un canoë ou un kayak.
Le canoë possède une pagaie simple et le kayak, une pagaie double. Par ailleurs, l’un et l’autre se caractérisent par leur implantation massive au nord du continent américain, chez les Inuits pour le kayak et chez les populations Amérindiennes pour le canoë. Les autres spécificité concernent, leurs modes de constructions, car si les Inuits construisaient leurs kayaks en peau, les indiens eux les réalisaient en écorce de bouleau, avec la particularité de concevoir en premier le toilage sur des gabarits provisoires puis de réaliser l'armature solide. Ces embarcations bien que très lourdes après leur mise a l'eau, possédaient l'avantage d’être réparables n'importe où, avec les matériaux que l'on trouve en forêt, écorce de cèdre, frêne, résine de pin .De plus ayant passé son temps, le canoë pouvait être abandonné n'importe où sans risque de pollution, son recyclage se faisant à cent pour cent, contrairement à nos embarcations modernes qui, dans un cycle naturel, sont une vraie catastrophe.
Si les procédés de fabrication étaient quasiment les mêmes sur tout le continent, les formes elles, variaient beaucoup selon l'utilisation et la tribu; mais nous n'en savons que peu de chose car les indiens étaient de tradition orale et les différentes formes de canots ont du se perdre dans l’histoire.
C'est en 1535 que Jacques Cartier, venu en grand conquérant du nouveau monde, sera stupéfait des possibilités d’évolution des embarcations indiennes, comparativement aux siennes , lentes, lourdes, et nécessitant surtout un bataillon d'outils pour leur fabrication. Les indiens eux n’étaient équipés bien souvent que de pierres et d’os. Pourtant certaines tribus du nord-ouest canadien, lors d’échanges avec les Inuits, se sont équipés d'outils métalliques du type hachettes, herminettes.., et ceux-ci, leurs ont permis la réalisation très complexe, de canots monoxyle (taillés dans un tronc d'arbre). Un exemple de cette complexité. Lors de l’écartèlement des bords, des feux étaient allumés sous la coque, préalablement remplie d'un mélange d'eau et d’urine; des galets chauds étaient plongés dans le liquide et la coque, régulièrement aspergée, sous l'effet de l'ammoniaque contenue dans l'urine, devenait malléable. Le jeu consistait alors à ouvrir la coque, sans fendre le bois.

Aveuglés par leur mission civilisatrice, les premiers explorateurs nous ont transmis peu de choses sur l'histoire des indiens; ce n'est qu’à la lecture des récits ou des carnets de voyages de quidams, que l'on se rend compte de l’efficacité des embarcations indigène. Là où il aurait fallu des journées de marche à travers la forêt, le canoë, s'impose comme le plus rapide et le plus sûr des véhicules. Ainsi pendant 250 ans le canoë sera l'un des moyens de transport le plus usité.
C'est en 1850 que le canoë, basculera pour une part du coté des loisirs, avec l'organisation entre ’’blancs’’ de régates dominicales. Ce qui conduisit à la recherche de nouveaux types de coques et, par conséquent, à l’élaboration de nouveaux procédés de fabrication, notamment la fabrication dite par moule (élément déterminant pour une production de masse), et celle dite à "côte", c'est à dire, un assemblage de lattes par recouvrement en feuillures, rivetées sur membrures cintrées.
On doit l’arrivée du canoë et du kayak en Europe, à un avocat écossais appelé Mac Gregore (1825-1891).Ce fût le premier, après un voyage sur le continent nord-américain, à se construire une embarcation du type kayak. Son bateau baptisé le ROB ROY, lui permis de parcourir un grand nombre de lacs et de rivières en Europe. Ce voyage sera relaté dans un livre intitulé, "Un millier de milles dans le canoë ROY ROB". Il fût même invité par Napoléon 3 en 1867, à organiser une régate sur la Seine.
Même si son bateau ne correspondait pas dans sa forme au type de canoë que nous connaissons, la mode étaient lancée, et c'est à la fin du 19ème siècle que l'on assiste en Europe à l'importation massive des Etats Unis, de canoës ouverts dits "CANADIENS".
A cette période, le canadien Smith, lors d'un voyage en Europe, initia quelques canoéistes français à la pratique de la pagaie simple, mais cela reste controversé.
En 1880, la première fédération, américaine se crée c'est "l'American Canoë Association"; le canoë devient alors réellement une pratique de loisir.
En France c'est en 1887, que fût crée le "Canoë Club de France", appelé plus tard le "Canoë Kayak Club de France". Les sports d'eau connurent depuis les congés payés de 1936 un engouement massif, le canoë devint alors un véritable loisir. On vit même la SNCF, pour qui tout était déjà possible, transporter des canots de 5 mètres.
De nos jour, les pratiques se sont multipliées et la diversité des disciplines, permis l’élaboration de techniques de construction bien spécifiques.

 

TYPES DE FORMES:  haut de page
Quatre types de formes se dégagent :

1 C'est un canot volumineux, qui possède une grande capacité de chargement et une bonne stabilité; ses pointes peu effilées ne lui permettent pas de fendre la vague et lors de bacs arrières, il est difficilement manœuvrable. Les plats bords peu remontés aux pointes n’empêchent pas assez les éclaboussures d’embarquer. C’est un bateau plus stable que rapide, à conseiller pour les familles avec des enfants turbulents.

2. Contrairement au premier canot, celui-ci à une capacité de chargement réduite. Ses pointes étroites, lui permettent de couper la vague sans embarquer trop d'eau; son profil en "banane", le rend très manœuvrable mais peu stable, surtout en eau vive. Ce canot très performant, est plus adapté aux descentes sportives, qu'aux balades tranquilles.

3 Ce modèle est un compromis entre les deux canots précédents, il est à la fois stable et rapide; possède une bonne capacité de chargement et se manœuvre au doigt et à l’œil. Ses pointes profondes, le mettent à l'abri des éclaboussures. C’est pour tout dire le meilleur des canoës, digne du "Prospector" de la compagnie Chesnut. Il est parfait pour des amateurs épris de nature calme ou de sensations fortes.

4 Il n'est pas du tout gironnè, ses francs bords, ne sont pas assez frégatés ce qui rend le coup de pagaie moins facile mais protège bien des vagues. La proue et la poupe ne sont pas assez effilées, il est difficilement manœuvrable mais comme tous les bateaux à fond en v, il est très rapide. Ce type de canot est généralement conçu en aluminium ou en fibre de verre et plutôt bon marché. Amis pêcheurs ce canoë est la garantie de fructueuses campagnes de pêche.

 

L'introduction des procédés industriels dans la fabrication des canoës à radicalement modifié leurs conceptions. Les dérivés pétroliers notamment, ont permis la réalisation de coques plus solides, moins lourdes et surtout moins chers.
La technique dite de stratification, est la plus employée. Elle consiste au moulage de deux demi-coques en fibre de verre et résine polyester, enduites de Gel-Coat. Elle peu se faire avec d'autres types de fibres tels le carbone, le kevlar, voir, les deux associées. Les réparations ne posent pas de problème particulier et un bon bricoleur peut envisager une construction sans trop de difficultés.
Le polyéthylène est un matériau récent qui possède beaucoup de qualités.
Il est à la fois souple et résistant, et lors de chocs importants, il peut se plier et revenir en forme. Ces embarcations ne nécessitent pas d’entretien particulier, elles sont lourdes et les réparations sont très difficiles à effectuer. On peu toutefois dans le cas d'un trou, rayer profondément les pourtours de la "plaie" et appliquer de la fibre de verre imprégnée de résine; mais cela reste du provisoire car la résine n’adhérera jamais vraiment.
L’idéal serai de souder au décapeur thermique une plaque de polyéthylène; mais ce matériau, n'est pas facile à trouver dans le commerce, à moins que vous possédiez déjà une épave de ce type auquel cas vous seriez sauvé.
Les canots en polyéthylène sont obtenus par deux techniques, le rotomoulage ou l'extrusion soufflage. Dans les deux cas, cela nécessite la mise en œuvre, de moules très onéreux adaptés à une production industrielle de grandes séries. Ce qui permet aux petits budgets d’acquérir un canoë solide et efficace à un prix raisonnable.
La fabrication de canoës en aluminium fait également appel à des procédés industriels. Ces bateaux lorsqu'ils sont bien dessinés s’avèrent très stables et possèdent une très bonne capacité de chargement. En revanche ils sont très bruyants et ont l’inconvénient de "coller" aux rochers et de se déformer facilement. Les réparations sont pointues et demandent l'intervention d'un spécialiste.
Ces canots sont chers mais idéals pour les grandes familles ou pour une utilisation quasi professionnel du genre soutien logistique d’expédition.
Dernier né dans la gamme des canoës, le gonflable. Il se compose d'une structure de caoutchouc compartimentée et de renforts rigides. Il est relativement léger et amorti bien les chocs, et son stockage ne pose pas de problème, c'est pour tout dire le bateau de "l'an 2000" malgré une esthétique bien souvent déplorable.
Au-delà de tous les avantages que procure l'utilisation des plastiques, le bois reste le matériau le plus "noble" et le plus esthétique pour la construction d'un canoë.Sans pour autant vous lancer dans la construction d'une embarcation à "l'ancienne", le procédé de fabrication proposé dans ce dossier allie les compétences d'un stratifié de verre et les qualités d'un latté en bois.
Le canoë que nous vous proposons de construire est à la fois beau, efficace et solide! et le regretté Bill Mason dans son ouvrage "C'est l'aviron qui nous mène ", n'en dit pas moins puisqu'il considère ce type de canot (le "prospector" de la compagnie Chestnut) comme quasi parfait. Le procédé de fabrication sur couples permet quant à lui une très grande souplesse d'utilisation. Il vous suffira de quelques bonnes connaissances en dessin technique pour modifier la forme de votre canoë, sans trop de mise en œuvre. Je vous propose de découvrir sans plus attendre la partie construction de ce dossier.

 

OUTILLAGE :  haut de page
La réalisation des différentes opérations ne nécessite pas d’outillage
particulier. Il vous suffira de posséder une bonne trousse à outils et
pour les opérations délicates ou de grandes séries, de vous adresser à
votre menuisier. Vous gagnerez ainsi du temps et de l’argent.

- Scie à tenon - Scie sauteuse - Chignole avec mèches de 12 à 14
- Scie égoïne - Rabot surform (Sorte de râpe à fromage mais pour bois) - Agrafes: de 700 à 900
- Ciseaux à bois - Raclette en caoutchouc souple - Visseuse
- Râpe - Récipients plastiques souples - Agrafeuse de tapissier
- Lime - Scie à métaux plus lames de rechanges - Réglet
- Paire de ciseaux - Rabots: petit et moyen - Ponceuse vibrante
- Spatule - Equerre - Pinceaux: 4 ou 5
- Cordex - Cale à poncer - Perceuse
- Ponceuse à bande - Serre-joints ou pince-étauts: environ 50  

 

MATERIAUX:  haut de page

DESIGNATIONS

MATERIAUX

DIMENSIONS

QUANTITE

PRIX

Pieds d’échafaudage Standard   3 Récupérés
Bastin de chantier (bien droit) Sapin 200x100mm en 5M 1 Récupérés
Ficelles Nylon Moyenne section 2 ou 3 pelotes de 10M ~20frs pièce
Palettes Pas trop pourries ce que vous trouverez 4 ou 5 Récupérées
Etraves INT et EXT Hêtre Planche 400x30 en 1.50M 2 Aucune idée
Scotchs Plastique brun Standard 1 ou 2 rouleaux De 15 à 20frs
Tiges filetées Laiton ou acier inoxydable 1M 2 ~25frs le mètre
Vis à bois (tête cruciforme) Acier 4.5x45mm 1 boîte moyenne ~50frs pour une bonne qualité
Clous (tête homme) Acier   1 bonne poignée ~15frs
Contre-plaqués marine Iroko ou Acajou 2.50x1.22M 2 plaques De 80frs à 150 en tirant les prix
Colle Polyuréthanne de chez SADER 75cl 2 bidons 75.60frs pièce
Tissu de verre 180g/m 1.10M de large 27M ~20frs le mètre
Plats-bords INT Sapin sans nœud 2M 4 tasseaux ~20frs pièce
Plats-bords EXT Chêne ou autre bois dur 5M ou 2x2.50M respectivement 2 ou 4 Aucune idée
Tourillon Hêtre Diam. 8 en 1M 4 pièces ~10frs le mètre
Ponté avant Sapin ou autre 600x400mm 1 pièce Aucune idée
Ponté arrière Sapin ou autre 500x400mm 1 pièce Aucune idée
Tasseaux de pontés Sapin ou autre 60x35mm en 600mm 4 pièces Aucune idée
Barreau Centrale Bois dur, Niangon, Chêne 70x40mm en 900mm 1 pièce Aucune idée
Lisses de protection Hêtre 10x15mm en 200mm 4 pièces ~20frs pièce

 

FABRICATION DU CHANTIER:  haut de page
L'objectif principal est de disposer d'un plan de base stable et rectiligne. Delà plusieurs solutions sont possibles et en ce qui me concerne j'ai récupéré trois pieds d’échafaudage, un bastin de 10x18x5m, de la ficelle, et quelques chutes de bois pour l’empiétement. Je vous donne le dessin du chantier valable sur sol meuble puisque la stabilité de l'ensemble repose sur un système de haubans arrimés au moyen de fiches métalliques plantées en terre.

1 Bastin
2 Repérage des couples
3 Montants
4 Empiétement
5 Haubans

 

FABRICATION DES COUPLES:  haut de page
Si vous êtes riche ou que vous vouliez vous lancer dans une production de grande série, je vous conseille pour réaliser vos couples, d'investir dans des plaques d’aggloméré ou de contre-plaqué de 10mm, sinon, comme moi, modeste étudiant des beaux-arts!vous récupérez 5 bonnes grosses palettes et vous les démontez soigneusement.
Pour chaque couple, le montant principal et sa perpendiculaire doivent être bien solides. l'assemblage des autres parties se fait à champs, collées (polyuréthanne) et agrafées sur les deux faces.
1 Axe de symétrie montant principal
2 Marque du livet
3 Agrafes sur les deux cotés
4 Œillets pour haubans de réglage
Sur chaque extrémité de la perpendiculaire percez les trous qui recevront les haubans de réglages. Reportez le gabarit de forme à partir de l'axe de symétrie (1), sans oublier de tracer le livet(2). Soyez précis, la suite des opérations en dépend. Scotchez le pourtour des couples pour éviter tous contacts avec la colle.
Après avoir découpé les couples d’étrave, ajustez et vissez les étraves intérieures (les vis seront bien graissées). Prenez garde à ce que l’épaisseur du couple ne dépasse pas celle de l’étrave INT.
Les deux étraves INT et EXT sont en bois dur du type hêtre ou chêne et assemblées par moitiés avec un système de clef (2) collées à la polyuréthanne
1 Etrave extérieure
2 Clef d’étrave
3 Etrave intérieure
 
 

 

MISE EN PLACE DES COUPLES:  haut de page
Tout d'abord, tracez un axe de symétrie sur la longueur du bastin puis, les perpendiculaires aux points d'intersection à l'axe de symétrie des couples.
Fixez en premier l'un des couples d’étrave en vérifiant qu'il soit bien d’aplomb et poursuivez jusqu’à l'autre extrémité. Ne faites qu’un réglage grossier des pièces intermédiaires.
IMPORTANT:la distance totale d'une étrave à une autre, ne doit pas excéder 5m sinon vos lattes seraient trop courtes.
  1 Cordeaux
2 Axe de symétrie
3 Clou
4 Clou pour HR
5 HR= Hauban de
réglage
6 Marque du livet
Les deux extrémités sont maintenant bien dans l'axe, tendez un cordeau (3) entre elles et alignez tous les axes de symétrie des couples sur cette droite. L'ajustage et le maintien en position se fait par les haubans (5) reliant l’extrémité de chaque couple au bastin. Contrôlez entre chaque couple que la distance au niveau des livets soit symétriquement égale.

Vérifiez à l’œil le bon profil de la coque et pour plus de précision
lissez à l'aide d'une latte. Tous les couples doivent effleurer la latte sans être ni trop "fort" ni trop "maigre". Si tout vous semble parfait, solidarisez l'ensemble à l'aide d'une latte provisoirement agrafée sur le haut des couples.

 

DECOUPE DES LATTES:  haut de page
Cette opération est longue et nécessite un peu de soin. Les lattes doivent être toutes de la même largeur soit 23mm et les traits de coupes parallèles et rectilignes .
Il est donc exclus de le faire à la scie sauteuse mais plutôt avec une scie circulaire munie d'un plateau roulant. Vous effectuerez ce travail de série en prenant bien garde de changer votre plaque de face tous les deux passages, pour compenser les défauts de parallélisme .Si vous n'avez pas ce type de machine, faites le faire par votre menuisier, vous gagnerez du temps et de l'argent.

1 Plaque non retournée, défauts amplifiés
2 Plaque retournée, défauts compensés
Après une bonne heure de travail vous êtes en possession d'environ 140 lattes et d'un bon tas de sciure. Jetez ce dernier et faites deux paquets de 70 lattes chacun. La prochaine opération dite de "scarf" consiste à biseauter l’extrémité des lattes pour les assemblées en cinq mètres.

1 et 2 Lattes de 2.50M
3 et 5 Lattes de 1.25M
4 Lattes de 2.50M

 
Pour ne pas affaiblir la coque à un seul endroit il est indispensable de répartir ces points de jonctions sur la longueur. vous établirez deux catégories de lattes soient, un ensemble de 70 pièces de 2x2.50m (5m) (TYPE1) et un autre de (2x1.25m)+2.50 (=5m) (TYPE2)
Voila, vous venez de voir les 12 premières pages du dossier, il en reste une quinzaine qui ne sont pas sur ce site. Si vous désirez en savoir plus, n'hésitez pas à m'écrire.

 

CONCLUSION:  haut de page
Vous venez de voir les 12 premières pages du dossier, il en reste une quinzaine qui ne sont pas sur ce site. Si vous désirez en savoir plus, n'hésitez pas à me contacter.

 


16 nov 2007